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Photo du rédacteurNadia Bernard

Traumatisme et guérison

Chez les chevaux traumatisés, dont la plupart ont souffert de traumatismes psychologiques graves, on constate des troubles de stress post-traumatique (TSPT). Le TSPT est une réaction hormonale à un événement traumatique qui dure plus de 30 jours. La quantité de stress subie pendant l'événement traumatique affecte la libération de certaines hormones responsables de la réaction de «fuite ou de combat» au stress.

Les études médicales et les recherches montrent qu'une zone profonde du cerveau est endommagée lors d'événements traumatiques. L'hippocampe, une structure en forme de fer à cheval, fait partie du centre limbique et intervient dans plusieurs fonctions corporelles, notamment le stockage et la récupération de nouvelles mémoires et de réponses émotionnelles. Lors d'un événement traumatique, l'adrénaline et le cortisol sont libérés dans le corps pour nous préparer au combat ou à la fuite. Ils sont nécessaires à notre survie. Cependant, si ces hormones restent en concentration élevée sur une période prolongée, elles deviennent toxiques pour l'hippocampe, endommagent et détruisent les cellules, ce qui a été prouvé par des examens IRM-cerveau. Les chercheurs ont constaté que les personnes atteintes de TSPT chronique avaient de plus petites zones d'hippocampe.

DES ÉTUDES MONTRENT...

Lorsque les chevaux ont vécu une expérience très traumatisante et ont été exposés à un stress chronique, leur système de rétroaction normal (libération saine d'adrénaline, de produits chimiques) se dégrade, tout comme le nôtre, ce qui les conduit à souffrir de TSPT. Les chevaux souffrant de TSPT ont subi tant de stress et d'adrénaline constante, ils restent dans un état d'auto-conservation induit chimiquement où l'adrénaline et le cortisol sont libérés en grande quantité. Ceci est dommageable sur le plan chimique et émotionnel. Sur le plan neurologique, le cheval continue à libérer des hormones qui les «déclenchent» dans un combat et une fuite constants. Cela les laisse déséquilibrés émotionnellement car ils ne peuvent pas différencier ce qui se passe réellement et ce qui a déclenché un souvenir. Lorsque cela se produit, le cheval devient hyper-vigilant, méfiant, inaccessible.

Des études médicales et des recherches ont également prouvé que nous pouvons contrer les effets de l'adrénaline et du cortisol, donnant ainsi à l'hippocampe une chance de guérir. Cela peut être réalisé par la production et la libération de la sérotonine et de la dopamine - les hormones «bien-être». C'est là que mon travail avec les chevaux commence....

Leur donner du plaisir... les rendre heureux...


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